Le Cercle. Apathie et Anxiété.

Welcome to the infinite world

What’s my endgame? There came a zero

Sent here there is a silence everywhere

No peace either

Where there is no beginning and no end

Will I be like that?

And yet the words that won’t go

Away still rule my head…

Encore une journée qui démarre, la routine habituelle. La même sonnerie de téléphone, le même café, la même journée de routine. La boucle, l’impression de ne pas avancer, de stagner.

Mais pourquoi je n’avance pas, pourquoi je ne crée rien, pourquoi je ne sors pas, pourquoi tout le monde me déteste alors que je fais qu’exister, pourquoi tout semble triste, pourquoi je dis pourquoi ? La question est « pourquoi ». Crise existentielle. Tous les mêmes. La boucle, le cercle infini. En sortir ? Pour y rerentrer à nouveau ?

C’est ça l’Apathie. Mélangée à l’Anxiété, cela mène à une boucle sans fin. Sans compter l’Autisme pour le dire simplement. La France a perdu son triple A, moi je l’ai gagné. Super c’est un bon score AAA dans un jeu vidéo nan ? Bah faut croire que ça prend pas chez moi.

Peut être que le seul truc qui me reste, c’est mon mental. J’ai toujours eu le mot pour réussir à dédouaner la situation. Pas comme le Faquin Cinématic Universe, peut être est ce une forme pour relativiser. Au lieu de céder à la panique et me rouler en boule. J’ai fait bac L moi, pas Bac S.

No home

No rest

No hope

Copy that.

Les fantômes du passé, on peut dire qu’ils ne partiront jamais vraiment. Peut être pour ça que ça m’a toujours attiré le type Spectre et Ténèbres. Tenefix, c’est moih. Non plus sérieusement, ça me gave de me dire que malgré l’évolution que j’ai pu avoir « tu n’as pas changé haha ». Une des phrases qui me rend fou. Donc là maintenant je suis encore ce gars en PLS parce qu’il traine tout seul dans la cour de récré ? Un peu de bon sens.

Et en attente de sortir de ça, le déclic. Aller au sport ? Aller, demain, ça ira mieux. On peut toujours soulever l’haltère de 10 kg. Mais c’est peut être à ce moment qu’il faut y aller, à l’entrainement. Pour pouvoir sortir de cette apathie qui pèse. Faire des longueurs, sans s’arrêter, pendant 45 minutes. Ressortir un peu malade certes, mais avoir plus de jus qu’on en avait avant. Plus de joie de vivre, d’espérer pour le futur.

« Legends never die. They get better”. C’est un peu l’idée qui me traverse l’esprit pour progresser. Je ne suis pas une légende, mais si je peux inspirer et motiver quelques personnes, ou au moins donner un peu d’espoir, je fonce. Oui on va me dire que je suis un manipulateur car je souhaite le bien des gens, qu’importe. Je ne sais pas combien j’aurais au score du test « êtes vous manipulateur » et je m’en tartine. Je préfère que le monde me déteste et que les vrais savent, que l’inverse. C’est mon choix de vie.

Alors oui, je suis peut être coincé dans une boucle. Et je vais très certainement finir ma vie sans relation amoureuse. Mais est ce que c’est une fatalité en soi ? Pas vraiment. Tant que je réussis à rendre ce monde un peu moins triste qu’il ne l’est. C’est peut être ça mon objectif de vie ? Réussir à rendre la vie moins morose pour les autres. Et à moi-même.

I may not be able to make you smile

But I’ll never make you cry even once

Never

I struggled

To go outside the circle

Anxiété maladive 2. Des réunions avec des inconnus/en grand comité.

Moi quand personne me calcule, faut bien s’occuper.

Aloooooors me revoilà assez vite parce que normalement demain j’aurais pu aller à une rencontre avec des personnes en situation de TSA notamment. Vu comme ça, ça part d’une très bonne intention. Mais il y a une barrière, et elle est pas en plaquos.

Déjà parce que les plans pour la veille pour le lendemain c’est pas mon délire, mais bon, faut outrepasser cela un jour. Mais surtout, c’est d’être ignoré et surtout ne pas être légitime car « pas assez « autiste » pour ces personnes là. Certes il y a des personnes qui doivent être merveilleuses, mais ce paternalisme en mode « woah tu es autiste/malentendant/1/4 asiat, trop cool! t’as vu je suis pas validiste/raciste », il me donne envie de vomir. Et ce sont ceux qui sont le plus visible. Bizarrement dès que j’ai dit que j’étais TSA ils me calculent, alors qu’avant mon diagnostic, c’est à peine si j’existais…

On va donc parler, vous l’aurez compris, des réunions avec pas mal d’inconnus. Pas la Japan Expo où là ça passe (cimer les artistes), mais des rencontres « spécifiques » avec des personnes ayant un point commun. Ca va être très personnel et je vais surtout parler de pourquoi je m’y sens mal, et peut être un moyen d’y remédier. En vrai y’a moyen que je loupe beaucoup de ce genre d’événements, il n’y a pas que du négatif.

I)L’ignorance totale, ma plus grande hantise.

Je pourrais être comme ça qu’ils me calculeraient pas.

Ouais, je pense que c’est ça qui fait que j’évite ces événements désormais. L’indifférence, l’ignorance. parce que c’est pas forcément visible au premier coup d’oeil ce que dont je souffre. Bah ouais, c’est juste un mec bizarre en T pose, pas intéressant hein. On va bien plus s’intéresser à Charles Henri qui lui n’a 0 anxiété mais parle très bien des troubles de l’attention (alors que lui même n’en a pas mais ferait croire qu’il en a par son débit de parole insensé). Les beaux parleurs, voilà bien le mal du monde moderne (entre autres).

Et oui tout ça c’est du vécu. Après ce qui se pose la question c’est forcément le physique, par rapport à tout ce que j’ai vécu en harcèlement ça laisse des séquelles. Donc on se sent monstrueux et pas intéressant. Et quoi qu’on dise on est moqué. Ou alors « haha oui c’est intéressant, mais je vais imposer mon sujet », super c’est beau l’échange à sens unique. Je te file mon Mega Rayquaza tout shiney contre un Fragroin tout pas shiney. Parfois je me demande si je coche pas les cases d’el famoso incel, y’a moyen que quand on me voit on pense cela… Dur de savoir, mais on dérive.

Bref, de nombreuses expériences de groupes « positifs » « bienveillants » pour au final être mis au banc par la plupart des personnes. Par contre une grosse dédicace aux personnes qui m’ont parlé, ou qui ont essayer de savoir si ça allait, vous vous gérez et êtes de belles personnes. C’est un peu ce genre de personne que j’essaie d’être… Pas être là que dans l’apparence et se faire bien voir par « la majorité ». Peut être faire une liste des drapeaux rouges qui me font dire, ah oui ça sent le traquenard.

II)Ne pas être légitime.

Et pourtant je suis bel et bien dans la partie.

El famoso gatekeeping, comme dirait l’autre. Ouais ne pas valider quelqu’un car « pas assez » quelque chose ». Bah je me retrouve en plein dedans, pas du tout légitime dans ce que j’ai.

Donc ce genre d’événements je m’y sentirais pas du tout à l’aise, parce que oui je suis dans les TSA et pourtant, j’arrive à parler avec les collègues d’autre chose que ce que j’aime (et ça peut être très fluide). Oui je suis malentendant et pourtant mon réveil qui sonne ça me réveille. On pourrait même aller plus loin, je me considère pansexuel mais je suis pas sorti avec un mec encore, donc je le suis pas? Mais pour certaines personnes, faut être ça et ça et rentrer dans une case (souvent des non concernés qui pensent comme ça).

Bref de manière générale, je me sens absolument pas légitime pour ce genre de choses. Hormis peut être les jeux vidéo, même au chanbara faire de la compétition j’aurais un énorme complexe d’infériorité et me sentir là à la place d’un autre (alors que je suis ceinture verte, c’est pas non plus le plus petit grade). Peut être parce qu’on m’a « nerfé » toute ma vie je me sens comme ça. Idem la salle de sport j’arrive plus à y aller, parce qu’un gars qui a pas 130 kg de muscle ça sert à rien d’y aller et qu’on va me juger (anecdote: j’essayais d’y aller quand il y avait personne). Faudrait que j’en parle plus en détails de tout ça.

Même si le tableau est bien noir, y’a t’il des solutions pour surpasser l’anxiété pour ne pas se sentir mal et coupable? Quelques points de réflexions que voici.

III)Comment surpasser tout cela les fois prochaines?

Que ça ne finisse pas à chaque fois comme cela.

-Exorcicer mes démons du passé. Dans le sens que oui on m’a interrompu ou mis en bout de table de nombreuses fois. Mais que moi aussi j’ai le droit de parler. Pas que les Charles Henri qui ont du « charisme ».

-Aussi dans la mesure du possible préparer et anticiper ce genre de rencontres, pas m’y prendre à la dernière minute. Peut être me renseigner en amont sur ce genre d’événements.

-Peut être y aller accompagné. Au moins je sais que si jamais ça se passe mal, au moins qu’il y ait quelqu’un pour me soutenir.

En tout cas, il y a des solutions et celles ci sont les premières qui me viennent à l’esprit. Si vous en avez d’autres, je suis preneur.

Conclusion: l’anxiété ça ne part pas en un été.

Et peut être virer ce masque qui me gêne plus qu’autre chose.

L’anxiété décidément, j’en ai parlé en janvier, et j’en parle fin février, bordel de merde j’espère que ça sera pas le signe de cette nouvelle dizaine, ça serait triste un peu. Plein de belles rencontres que je pourrais faire gâchées par cet état d’esprit. C’est pas si simple de virer ces pensées mais… Ca peut se faire petit à petit. Les discussions en individuel aident énormément.

Peut être écrire cela me fait dire qu’au final, je peux en avoir, des regrets, des occasions manquées. On n’a pas tous la finition de Mbappé. Sortir de la boucle négative via une expérience positive qui me sort de ce que j’ai l’habitude, c’est sans doute ça dont j’ai besoin dernièrement. Sur cette lecture, prenez soin de vous.

Victime de tentative d’escroquerie: mon témoignage.

Le pire c’est que le type avait une dégaine similaire.

Bonjour tout le monde je pense que c’est mon article le plus important du moins il est d’utilité publique. Peut être qu’il faut expérimenter ça une fois dans sa vie pour avoir les bonnes armes pour y lutter … Bref commençons.

Tout d’abord contexte formel : niveau moral je suis 5 jours après la cérémonie d’adieu de ma grand mère, autant dire que le moral n’est pas au mieux. J’ai dû avoir 4 heures de sommeil dans les pattes lors de l’intervention. Oui parce que quelques temps après être rentré j’ai du faire une machine pour nettoyer des fringues… Et l’eau de la machine de s’écoule plus. Option 1: réparer soi même (j’ai tenté a ce moment mais pas assez insisté). Option 2: appeler un spécialiste. Et c’est là que la merde commence.

I)Ce qui s’est passé.

Je ne vais dire que mon point de vue, il vaut ce qu’il vaut. Je peux détailler plus si besoin.

Le gars arrive le matin bon tout semble normal. Ensuite le gars arrive et ne vérifié même pas ma machine ou tripatouille des trucs. Il pose des questions bizarres du type si j’étais sous tutelle (j’étais un peu surpris mais bon ça peut être un protocole). Il me dit ouais faut appeler un camion spécialisé tout de suite ça fera 800 euros par chèque ou 600 euros en espèce. « Je peux pas vous laisser comme ça » qu’il disait ».

Moi sur le coup dans mon état infâme j’étais force a accepter (il va nier plus tard). Il réclame une caution et je donne l’argent liquide qu’il me reste, 20 balles. Le mec se casse et dit que le camion est en route. Juste après j’appelle ma mère pour dire si c’est normal. Bah non ça l’est pas … Je me suis bien fait enculer.

Bref je rappelle le mec pour tout annuler il me dit « haha non on annule rien » et que le camion est en route. Deuxième coup de fil j’insiste il veut pas. Je suis dans un état de panique tel que je suis a deux doigts de faire une connerie grave. Ma mère appelle et force l’annulation et le mec se marre. Idem quand on dit qu’on va porter plainte contre lui. Ça tombe bien, j’ai déposé le nécessaire au commissariat. Je ne sais pas si ça va donner suite… Mais je ne vais rien lâcher. « J’ai pas mis un couteau sous la gorge », mais mec, tu as tout fait pour que j’accepte, c’est quel genre de personne qui fait ça. Pas un gars innocent c’est clair.

II)Et après? Les séquelles.

J’ai du avoir cette tête toute la journée.

Ensuite j’ai flippé toute la journée que le mec revienne, ou bien pour m’intimider, ou bien pour qu’il me pète la gueule ou que sais-je. Rappel que le mec a mon adresse et mon numéro du coup.

Au final j’ai réussi à réparer ma machine avec ma bite et mon couteau avec pas mal d’insistance. Imaginez j’avais payé 800 balles pour une intervention qui au final ne concerne pas le reste… Il y a eu un bouchon qui s’était formé, maintenant la machine fonctionne comme neuf.

Ensuite comment je me sens? Le temps fera les choses dirons nous. La avec tout ce qui s’est passé avec ma famille, le moral n’est clairement pas au mieux, et me dire que j’ai été un boulet pour cet événement n’aide pas. Heureusement j’ai deux gars sûrs a la maison actuellement pour me vider l’esprit (vous sentez bon). Pas mal de culpabilité et de honte a m’être fait avoir comme un bleu. Clair que ce genre d’expérience vaccine pour la suite. 

III)Ce que je peux vous conseiller pour éviter cela.

Si jamais vous pouvez tourner la situation comme ça…

-Vérifiez d’abord d’être sûr que vous pouvez vous débrouiller par vous même. En effet, pour le coup même si j’avais que quelques outils, j’ai pu m’en sortir au final. Si vous êtes sûrs de rien casser, n’hésitez pas à insister.

-Les avis sur google: ne vous y fier pas. 4.9 étoiles sur 5 pour au final avoir un escroc en face de soi… Ils ont payé les avis. Tous se ressemblent quand on y fait attention… J’aurais du me méfier.

-Un devis doit être fait au préalable avant de vous demander 500 balles. Ecrit, signé. Le mec ne m’a rien donné. Je me demande ce que ça fait dormir et escroquer les gens comme ça, visiblement y’en a ça les gêne pas.

-Vous n’êtes pas sûrs? Appeler quelqu’un de votre entourage. J’aurais du le faire bien avant…

-Le mec vous soudoie? Menacez d’appeler la police, c’est pas trop mon délire de faire cela, mais à un moment… Il faut savoir dire non.

Dit comme ça ça parait facile mais une fois sur le coup de l’action, c’est plus difficile. Essayez de noter quelque part un « carnet d’urgence » pour toute situation similaire, pour garder la tête froide.

Conclusion: j’essaie de revenir grandi de cet épisode.

Les paroles de la chanson peuvent marcher.

Autant je ne souhaite cette expérience à personne, autant de mon côté… Ca va permettre de me renforcer. Ne pas faire confiance trop facilement, savoir dire non. Le gars a capté que j’étais « trop bon trop con ». Peut être est ce là un tournant de ma personnalité, être bon avec les bons, et savoir mordre ceux qui le méritent.

Et bah le trop bon trop con là, il va aller jusqu’au bout des choses, je ne compte pas laisser ces gens impunis escroquer de pauvres personnes. Un jour le karma va arriver, à force d’agir sans avoir peur des conséquences.

Dr Wannies/Mr W.

Encore une imagerie Jojo. J’y peux rien si ça parle pour illustrer.

Aujourd’hui article concernant l’image de soi. Celle que l’on veut montrer… Celle que l’on désire avoir, celle que l’on se fait, bref, on va potasser autour du sujet. Ca sera bien sûr personnel, donc n’y voyez pas une référence absolue. Ca sera sans doute un moyen de faire le point en cette période où mon image de moi, bah elle est pas ouf. On va essayer d’être objectif assez t-il tout étant.

Bien sûr l’image que je veux montrer de moi même, celle de ma vraie personnalité (sans doute?), c’est le meilleur de moi même. Sauf que déjà on ne peut pas être au top éternellement (le vampire de Madère peut en témoigner), et d’autre part, il y a toujours cette part sombre qu’on ne souhaite pas trop montrer. On va essayer de décortiquer cela, de divers points de vue, de l’image de soi même, de l’image que l’on souhaite donner, et celle qui est réelle vue par autrui. Varions le vocabulaire aussi, ça ne mange pas de pain. Commençons donc.

I)Mr W: l’image que j’ai de moi. Pas celle que je souhaite montrer.

Le plus dur, c’est de se définir soi même.

Dernièrement l’image que j’ai de moi même est pas ouf, et ça ne date pas d’hier ceci dit. Et je pense pour beaucoup de personnes c’est pareil… Difficile dans une période où on ne montre que le positif de montrer ses faiblesses. C’est clairement un défi de savoir qui on est vraiment… Parce que quand on est seul dans sa piaule, le silence règne et on peut se faire un topo sur son existence, sur sa vie, sur ses actions. Au moment où j’écris ces lignes, c’est le cas.

Bref personne n’a envie de lire que le gars qui motive tout le monde (je ne parle pas de moi), qui fait rire des foules, qui est là à inspirer des gens… Il est en fait giga triste et a des idées noires. Mine de rien ça me parle pas mal… « Les gens les plus joyeux sont les plus malheureux ». C’est sans doute qu’un coup de mou, mais il ne faut pas que le coup de mou soit le moral constant que l’on a. Ou si on s’énerve trop facilement… Ca aussi, ce genre de choses, on le garde pour soi pour ne pas regretter et se sentir gêné (c’est du vécu).

Pour en revenir à mon expérience, l’idée que je fais de moi se base sur des expériences négatives surtout. Positives aussi, mais quand on se retrouve confronté à soi même, et qu’on fait le bilan, certes je viens de loin comme dirait Cornouille, mais pour maintenir les liens par exemple, bah c’est souvent moi qui revient à la charge la plupart du temps. Fut un temps où je n’allais pas voir les gens… Et personne me calculait, c’était pesant. Pas assez intéressant sans doute. Mais pour rien au monde je ne changerais ça. Je dois être sacrément lourd à relancer, libre à vous de prendre ça comme du harcèlement ou être un creep (quand, bien sûr, c’est mal dosé, ça peut faire flipper, mais je fais très attention à cela, c’est du vécu aussi). Ce n’était qu’un exemple bien sûr, et j’espère, du moins, avoir fait le maximum pour être « qui je suis ».

II)Dr Wannies, la personne que j’aimerais être.

Peut on cacher sa nature profonde?

La on va parler de choses plus positives, l’image que je souhaite donner. Est ce la vraie personne que je suis? Sans doute, du moins, c’est la personne que je veux être au quotidien. Les protagonistes shonen m’inspirent, ou même des personnages emblématiques… Ce sont de vraies sources d’inspiration à mes yeux. Mais puis-je être comme eux?

La question n’est pas vite répondue hélas. Mais ce que j’espère, et je le crois sincèrement, c’est qu’en ma présence vous ayez passé un bon moment, qu’un souvenir agréable reste en vous. C’est ce que je me dis à chaque fois que je rencontre une nouvelle personne, que celle ci se sente à l’aise et que tout aille au mieux pour celle ci. Même si j’ai eu beaucoup d’expérience négatives (bah ouais, t’as un mec un peu bizarre socialement qui vient te parler, tu vas pas être tout jouasse, si c’est un « pote de pote » tu peux douter des intentions, ça peut être de la drague lourde on sait pas), on s’améliorer et on gagne de l’xp. Grinder dans les relations sociales, pas sûr que ça existe, mais c’est une façon de voir les choses.

Pour en revenir au sujet, certains vont dire que j’ai une certaine sensibilité (pas si sûr), mais toute personne que j’ai au téléphone pendant le boulot, ou même pour des trucs personnes, même le conseiller SFR qui bite que dalle, je ne vais JAMAIS l’insulter, ou si je m’emporte, je m’excuse à la fin de la discussion, si la personne est courtoise. Peut être c’est pour me rassurer, mais parler de la même manière au Roi qu’à la serveuse du kebab du coin, c’est une de mes règles. Rester courtois et agréable en toute circonstance, même dans les jours de moins bien. Mais est ce qu’on est vraiment vu de cette manière? Une transition signée, écrite, composée, scénarisée par HIDEO KOJIMA.

III)L’image des autres de soi même.

Au final, est-on vraiment ce que l’on pense être? (c’est rhétorique)

Alors bien sûr, comme dirait Fogiel, on ne peut pas plaire à tout le monde. Tout est une question d’équilibre pour sûr. Mais ce que pensent les autres oui il faut s’en foutre… Mais ce n’est pas si facile quand on vit en société…

Et oui, parce que si on est une personne néfaste pour son entourage, à moins d’avoir d’avoir un charisme over 9000, on ne va pas forcément s’en rendre compte. Là dans cet article, en tant que personne anxieuse en ébullition h24, oui je pense bien trop souvent à ce que les gens pensent de moi. Par exemple il suffit que sans faire exprès je confonde mon arme de Chanbara avec celle d’une autre personne, je me dis que la personne peut m’en vouloir à mort et ensuite j’ai envie de partir… Alors que y’a pas mort d’homme. C’est peut être ça la confiance en soi aussi? Ne pas douter tout le temps à ce point?

C’est pourtant moi le premier à pas m’en faire pour ce genre de bricole (sauf si c’est volontairement malpoli ou peu correct, type je prends ta serviette pour me sécher), alors pourquoi les autres m’en voudraient? Peut être à cause d’expériences à la con qui servent d’exception. Qui deviennent « des règles » à mes yeux. Dur de changer d’habitudes quand on en a des années n’est ce pas.

Enfin bref, concernant l’image que ce font les autres de soi, rejoindre l’idée d’apporter du positif aux personnes que l’on cotoie. Même s’il y a des jours sans bien sûr, on ne peut pas être All Might Prime (et oui je parle jeune) h24. Peut être c’est ça qui me pèse, me dire que je peux avoir des moments de faiblesse. Mais on s’égare, en tout cas, l’écriture de cet article permet un peu d’y voir plus clair.

Conclusion: faire la part des choses avec cette trinité.

Ne pas reculer face aux idées négatives. On va essayer!

Un article pas mal introspectif où je divague beaucoup il est vrai, donc pas forcément évident de conclure. Mais je dirais qu’il faudrait faire la part des choses entre ces trois point de vue pour trouver l’équilibre. Ne pas être trop sévère envers soi même, ni en faire trop envers les autres, ni être trop soumis au regard d’autrui et s’y fier. Tiens tiens tiens, je coche les trois cases et pas qu’un peu.

Je ne sais pas si c’est être « hypersensible » que ces trois points soient « au max », mais il faut clairement de la mesure. A force de s’enflammer trop, on se brûle trop et on fond et on explose. Manque de pot, il n’y a pas de Centre Pokemon à proximité pour guérir de cela.

En tout cas, écrire peut vous remettre des idées en place. Si ces thématiques vous parlent, n’hésitez pas à l’exprimer par vos propres mots, ça peut franchement aider et remettre de l’ordre et du rangement. Sur ce belle journée et soirée peu importe quand vous lisez!

L’anxiété maladive.

On va illustrer tout ça avec ce beau gosse qu’est Mista. Le chiffre 4 et la poisse, c’est ce que je ressens trop souvent.

Tout d’abord, très belle année 2023 à tout le monde. Qu’elle soit belle et prospère.

Après moultes discussions fin 2022 et début 2023, avec un certain épisode de la partie 6 de Jojo (indice sans contexte: paupières lourdes), il m’est venu l’idée de cet article. Dans mon diag concernant mes TSA il y a aussi ce commentaire qui n’est pas anodin: anxiété maladive. Et c’est pas des conneries, ça fait des années que ça dure… Même si j’essaie de le planquer. D’où le fait que j’imagine toujours un plan de secours pour éviter de me retrouver dépourvu.

« Tu t’énerves jamais » « tu as toujours l’air calme », ouais peut être que j’arrive à mieux intérioriser, mais dedans c’est une boule d’énergie. Peut être c’est pour cela que j’arrive rarement à trouver le sommeil malgré la fatigue, cogiter et trop réfléchir. On va tirer quelques exemples concrets qui sont arrivés, et que si j’avais 0 stress/anxiété, j’aurais pas fait n’importe quoi. Bien sûr, j’assume les actes et j’en ai pris des leçons.

C’est mal me connaitre « ne jamais s’énerver », y’a quelques années oulah, le mode berserk etait trop présent. Et j’espère que ça ne ressortira plus en public.

Grosse introduction certes, il y aura une partie 2 si j’ai autre chose à dire. Commençons!

I)S’imaginer toujours le pire et paniquer.

Quand Mista s’imagine le chiffre 4, fut un temps c’était moi tous les jours.

Et oui, l’anxiété ça peut me causer cela si je puis dire, m’imaginer le pire pour toutes les situations qui me concernent. Dieu existe, et il me déteste comme qui dirait.

Pourtant ce n’est pas faute d’essayer de voir positif pour les autres et même essayer pour moi même. C’est clair que ça va mieux depuis quelques temps, mais pour certains sujets on va dire que ce n’est pas vraiment ça hein.

On va prendre quelques exemples ça sera plus clair. Si je réponds vite aux messages et que je suis plutôt réactif, si je vois la notification, c’est que j’ai peur d’inquiéter si je réponds pas. Ou pire, si je n’ai pas de réponse je peux me dire « putain il/elle me déteste, il/elle veut me battre à mort à la Japan Expo, je suis un creep/harceleur » etc etc. Cercle vicieux ou je peux relancer et là être sacrément flippant… Et ça fait chier, parce que je veux pas donner cette image. Mon côté raisonnable souhaite ne pas relancer, mais mon côté inquiet pour rien va relancer et peut être même être agressif. J’ai perdu quelques relations comme ça… Et si par hasard vous me lisez, j’espère que vous allez bien, je ne vous en veux pas.

Et dans les relations sociales dans la vie réelle, ça peut être encore pire. Et oui c’est possible. Avoir été un gars harcelé à l’école m’a laissé des plumes, et pas qu’un peu.

II)L’impressionniste, l’homme qui avait des impressions.

Ouais, ça explique pourquoi je suis très souvent sur la défensive.

Ca va tout de même mieux comparé à avant, mais les impressions qu’on me déteste/qu’on m’aime pas/qu’on veut ma mort, elles sont encore là. Encore des séquelles de ce qui m’est arrivé par le passé. C’est pas joli joli.

Pour faire simple, dans les cas les plus extrêmes, ça peut être ne pas calculer quelqu’un qui me dit bonjour en souriant (car vois tu, c’est pour se foutre de ma gueule), au cas le plus léger, ne pas parler à quelqu’un qui a un joli porte clé Josuke qui dépasse du sac à la fac (et être fier de ne « pas être un harceleur » de ne pas avoir abordé la discussion là dessus. Et de fil en aiguille lier une belle amitié). D’ailleurs j’ai eu des amitiés qui ont commencé grâce à Jojo par la suite, mais on s’éloigne un peu du sujet initial.

Oui, j’aurais pu vous envoyer bouler si vous étiez sincèrement sympa avec moi, juste parce que 2/3 connards m’ont fait chier à faire semblant d’être sympa par le passé (vous je vous méprise par contre)… Et ça me fout les boules, parce qu’à cette période où je broyais du noir, je ne voyais plus le bon du mauvais, c’est assez dingue tout de même. Etre à ce point largué, c’est quelque chose… Lié aux TSA aussi? Tout semble être connecté.

Et ça me fait passer pour un connard, ce que je l’espère ne pas être (même si personne ne le souhaite). Encore une supputation? Ce qui est intéressant c’est le décalage entre ce que je pense et la réalité. Peut être parce que quelques personnes m’ont dit que j’étais un harceleur ou un creep, bah je pense que je le suis et je me comporte comme tel… Ou l’impression qui en découle. Je n’en veux pas à ces personnes qui devaient sans doute avoir raison sur bien des points. Mais j’essaie de m’améliorer un maximum!

Et cela explique ma personnalité dans la vie réelle… Ou je fais au mieux pour être impassible et ne pas transmettre cette tension.

III)Un beau combo pour galérer dans les relations sociales.

Et même pire que la défensive, l’offensive.

Bref, la surinterprétation et s’imaginer le pire, un bon cocktail pour l’anxiété sociale. De ce fait, ça explique pourquoi dans la vraie vie je dois être le gars bizarre qui se tient debout un peu en T pose. Et ce malgré des fringues sympas… Je dois être ou invisible, ou être trop visible et être bizarre. Et ça me fout une de ces angoisses. Alors qu’en fait personne me calcule (dans le bon sens du terme), c’est à dire que je suis 100% neutre. C’est ce que j’aimerais penser, au mieux une bonne impression.

Cela a pour conséquences que j’ai du attendre mes 29 ans pour rejoindre un club de sport… Et m’inscrire à la salle de sport. Je déteste être observé par des inconnus. Pour le club de sport (Chanbara pour rappel) heureusement je réussis à ne pas m’en faire, mais à la salle de sport, j’y vais quand y’a personne et je fais attention que les gens aient le dos tournés… Ca peut rendre fou.

Non ce n’est pas « un peu de stress » comme certains peuvent le croire, ça peut vraiment me pourrir la vie. Et même si je ne dis pas tout ce que je pense, c’est ce que je peux ressentir. Ne jamais être vraiment l’esprit tranquille malgré une fatigue présente. Peut être qu’il faut que je m’épuise à en vomir pour me sentir bien… Même si c’est tout de même extrême.

Pour en revenir au sujet, cela explique sans doute aussi mon introversion, qui elle ne changera pas, la discrétion et dire les mots qui impactent, c’est mon truc, meubler j’y arrive pas forcément. Les crises d’angoisse et d’anxiété c’est pas ouf aussi, quand j’ai envie de me mordre la main à m’en arracher la peau de stress, c’est pas genial même si je me retiens.

Bref, l’article n’est pas forcément positif… Et pourtant, je ne perds pas espoir.

Conclusion: et si des solutions existaient?

Ouais, malgré tout, on peut retourner la situation.

Déjà la première réflexion que je me fais, c’est de me dire que j’en ai parcouru du chemin quand même. Passer du gars asocial qui parle à personne (même si on me parlait!) à m’en sortir quand même pas si mal, c’est une bonne chose. Voir plus positif aussi, ou à une époque, je me complaisais dans mon malheur. C’était pas ouf…

Aussi voir si je peux avoir un suivi psy à ce sujet en plus des TSA… Ca pourrait beaucoup m’aider. Peut être si je trouve la bonne personne à en discuter ça ira mieux petit à petit? Aucune solution médicamenteuse par contre, mais juste un soutien sur pour essayer d’y voir plus clair, des paroles qui peuvent m’ouvrir une nouvelle voie.

En tout cas j’espère que cet article pourra aider les personnes souffrant d’anxiété, ou qui seraient intéressées par le sujet. Belle année 2023 à vous tout de même, prenez soin de vous!

Bilan 2022: ma meilleure année d’un point de vue personnel?

On va parsemer cet articles de photos d’Embrylex qui voyage. Du terter ici à Meaux, à d’autres photos en vadrouille.

A deux semaines de fin 2022, un petit bilan s’impose. Et globalement, même si le monde est vraiment dans un état désastreux… D’un point de vue personnel, c’est sans doute ma meilleure année de ma vie d’adulte. C’est égoïste de dire ça… Mais c’est sans doute la période où je me suis le plus accompli d’un point de vue sportif, découvertes, développement de ma personnalité… Ce fut une belle année. Peut être comme certains dragons dans Pokemon j’évolue sur le tard? En tout cas, on va faire un résumé des moments/informations bénéfiques, ce qui s’est pas si bien passé, et le futur pour 2023 et plus qui sait. Sur ce commençons!

I)Tout ce qui a été bénéfique en 2022.

Styrsö c’est tout de même magnifique, le point pour se ressourcer.

On va faire sous forme de petite listes tout ce qui a été bénéfique en 2022. Ca va être long!

-Peut être ce qui a le plus « changé ma vie »: le diagnostic d’être dans les troubles du spectre autistique. C’est ça qui permet de mieux me comprendre et savoir pourquoi dans de nombreuses situations… C’était le malaise. J’en parle plus en détail ici. https://captainwan.wordpress.com/2022/10/15/les-tsa-cetait-flagrant-depuis-un-moment-retrospective-college-lycee/

-Beaucoup de voyages! Que ça soit en France (St Malo, Montpellier, la Savoie), aux pays frontaliers (Belgique, Italie) et même aux pays plus éloignés (Pays Bas, Suède), j’en ai vu du paysage, des villes et entendu diverses langues. C’est sûr que ça ressource l’esprit, moi qui n’ait rien connu d’autre que la France avant 2018. Pour mes 30 ans ça en fait du parcours! Que ça soit en solo ou avec des potos.

-Beaucoup de conventions/festivals anime/jeux vidéo, et très souvent j’ai pris mon pied. Discuter avec des artistes, des pratiquants d’arts martiaux, essayer d’avoir des contacts… C’est une bonne chose. Et de belles découvertes en termes de personnes pour sûr!

-Le sport! Et continuer le Chanbara (j’en reparlerais sous peu de mon parcours), et aussi la salle de sport (un peu moins – c’est un peu galère l’accès). Je suis bien moins chétif qu’avant le Covid et ça fait plaisir. J’ai enfin un cardio pas trop pourri et je m’essouffle pas au bout de 100 mètres à courir.

-Fermer ce cancer qu’est Twitter mais toujours parler à des personnes que j’apprécie beaucoup de là bas, des potos qui sentent la vanille. Bien moins de prises de tête.

-Enormément de jeux vidéo de qualité! Live A Live pour le plus rétro, ou Xenoblade Chronicles 3 pour le plus épique. Il y a à boire et à manger comme qui dirait.

-Atteindre la trentaine m’a apaisé. Beaucoup moins énervé, et plus confiant. Pas besoin de me prendre le chou pour des bêtises. Et ne m’entourer que des meilleures personnes!

Vous l’aurez compris, ce fut une très belle année pour tout ça. Sans doute la plus complète pour tous les points en haut… Néanmoins, il y a quelques points à améliorer, et quelques projets pour 2023.

II)Ce qui n’allait pas en 2022/comment y remédier et quelques projets!

La bagarre au colisée pour retrouver mon dû.

-Trouver une salle de sport plus proche de chez moi. Si le bus passe pas c’est galère… Mais j’en ai trouvé une accessible à pieds, à tenter pour prendre le relais.

-Niveau relation amoureuse on va pas dire que j’ai cherché hein mais ça reste le vide. Peut être en 2023? J’aimerais bien partager mes passions et ce qui m’anime, et pourquoi pas découvrir d’autres horizons.

-Niveau boulot bah c’est pas ça qui m’anime à fond, tant que je peux me consacrer à ce que j’aime c’est secondaire. Quelques primes par ci par là ceci dit pour service rendu.

-Niveaux projets voyages, déjà un voyage de prévu en Norvège/Suede en janvier et en Suisse en avril. Voilà, j’ai le groupe pour l’Euro 2024 de foute avec la France. Deux derbies, rien que ça. Moins de voyages je pense, mais ça sera toujours des vadrouilles de qualité.

-Idem niveau conventions on va faire un maximum en faire, au moins une tous les mois (si possible région parisienne/province/autres pays). Made In Asia, Polymanga c’est quasiment acté, et qui sait, Dokomi? On verra tout ça!

-Et bien sûr maintenir le chanbara et le sport un maximum. Etre dans la meilleure forme de ma vie, être un Heihachi Mishima dans 50 ans (si j’y arrive déjà). Ceinture verte cette année, peut être un changement de couleur d’ici là?

Je pense avoir tout dit… Petite conclusion!

Conclusion: ne jamais arrêter de s’améliorer. L’esprit Shonen.

C’est beau aussi le terter local.

Pour 2023… On va reprendre les bases de 2022 et continuer à progresser, être la meilleure personne possible. Espérer partager aussi ce que j’aime avec quelqu’un qui pourrait potentiellement partager ma vie, ça c’est un objectif qui peut être sympathique. Même sans, tant que je peux bourlinguer avec mes proches, ça aussi c’est de beaux projets!

N’hésitez pas en tout cas de faire l’exercice du bilan annuel, ça aide à faire la part des choses!

Et surtout être au top de ma forme. Pouvoir lier les actes aux mots. Ne pas abandonner, toujours se relever. L’esprit Shonen à son paroxysme… C’est ça qui m’anime. La flamme de Endeavor brûle, comme celle qui vit en moi.

Les TSA: c’était flagrant depuis un moment. Retrospective collège/lycée.

Ma tete normale. J’avais vraiment 0 idée pour illustrer l’article, vous m’excuserez.

Aujourd’hui je me suis dit que c’était intéressant de parler des TSA (troubles du spectre autistique). Ce n’est pas que du stress a cause d’un 4 en maths ou être très timide, ça va bien plus loin que ça. Étant diagnostiqué dans le spectre depuis peu, et en voyant de manière rétrospective… A l’époque du collège et du lycée.

Ça remonte il y a plus de 10 ans, mais les souvenirs sont encore frais pour beaucoup. Petite analyse qui je l’espère pourra aider bon nombre d’entre vous! Avec pas mal d’anecdotes pour illustrer.

I)Le mutisme sélectif et le manque total de codes sociaux.

Je bitais rien comme Ramoloss. Ouais.

Ça c’était surtout ma première première où j’étais ami avec personne. Et que je voulais/pouvais pas m’intégrer. Où j’étais mis de côté par mes « amis » (cf mon article sur ma première et le harcèlement scolaire). Bref une année bien merdique quoi.

Et j’en étais tellement dans un état de mutisme qu’il m’arrivait de ne pas parler de la journée. Et ce même si on m’adressait la parole car je pensais qu’on allait se foutre de ma gueule (ça aussi l’anxiété on est dedans). Ça m’a pris des années avant d’être social et de comprendre tous les codes, et qu’au final, beaucoup de choses c’est dans la tête… Comme croire qu’on est haï d’office.

J’en ai une belle je crois c’était mon pire moment asocial : j’attendais mon train pour aller au lycée et quelqu’un de ma classe me fait salut ça va en souriant. Je pensais qu’elle allait se foutre de ma poire mais je pense qu’elle voulait me parler pépère. Je l’ai ignore totalement… Elle m’a redit bonjour et j’ai regardé mes pieds. Elle est partie en étant la euh c’est quoi ce moment. Vraiment pas cool de ma part. Si par hasard tu me lis (ça serait un gros hasard), toutes mes excuses…

Idem pour le Chanbara récemment, j’ai mis 6 mois minimum pour m’y sentir bien/intégré à fond… Pour le boulot ça a pris 2 ans.

II)Les obsessions très spécifiques temporaires, ou de longue durée.

IKSE. Dieu que j’ai forcé avec lui.

Une fois le mutisme passé, c’est quoi l’étape suivante ? Parler de mes passions. Et j’étais giga chiant avec du recul avec ça. Certains se rappelleront de IKSE (Megaman X), Touhou et Blazblue. Ouais j’étais très très fan de ces jeux et je pouvais en parler des heures. King of Fighters aussi mais j’étais moins chiant avec.

Pour vous dire mon niveau de fanboyisme et d’obsession j’ai dit que Tatsunoko VS Capcom (excellent jeu au passage) je le trouvais pas ouf car IKSE n’y était pas. La Mecanophilie a de beaux jours devant elle.

Bref des passions ultra spécifiques et pas forcément glamour pour le commun des mortels. Évidemment je me suis diversifié, je ne suis plus juste un fan du Japon des jeux vidéo et des anime. Qui aurait cru que j’allais adorer bourlinguer par ci par là et sportif? Mon moi de l’époque aurait pas parie un KFC.

III)De la routine. Et l’obsession d’être à l’heure.

C’est ouf parce que ça me fait un point commun avec Kira Yoshikage…

Là on va taper sur un point qui peut me parler encore a ce jour. La routine et l’obsession d’être a l’heure où en avance. Peut être la c’est plus dans les TOC que l’on toque (quelle originalité).

Mes sorties a cette période c’était idéalement ainsi. Heureusement que mon mode de vie est meilleur… Mais je pouvais m’en tirer avec 20 euros la journée voire moins.

12h: KFC place d’Italie. Précis. Un tour dans les boutiques a côté avant ou après.

12h45: en route pour Book Off. Recherche de pépites. Souvent on en trouve.

13h30: en route pour Arcade Street. Le bon temps. King of Fighters, Pop N Music, yadi yada.

16h: Kawaii Café ou Bastille. Superbes prix, superbes bootleg.

17h30: on rentre à la maison. 

Dit comme ça ça paraît chiant mais c’était une très bonne journée! Par la suite on peut ajouter Extra Life Café mais c’est bien plus occasionnel. Mais je sortais rarement du cadre ci sauf convention et autre festival. C’était le bon temps mais c’était quand même très calculé et routinier. Le changement me faisait peur en un sens peut être?

Et bien sûr il fallait être là à l’heure sinon bonjour la crise d’angoisse. Là ça va et heureusement… Je sais quoi faire pour patienter!

IV)L’anxiété/l’absence de réponse, et faire une crise d’angoisse.

Moi quand j’avais pas de réponse au bout d’une heure. Bordel que j’étais flippant en vrai.

Maintenant ça va mieux si j’ai pas de réponse je peux survivre. Si ça fait plusieurs jours la ouais je m’inquiétais. Sauf qu’à l’époque ca se calculait en… Heures. Voire minutes dans mes pires crises. 

Pour l’anecdote mon amoureuse de l’époque je devais être le pire relou. Quand elle me répondait pas une heure c’était la fin du monde. Bordel de merde mon moi de maintenant mettrais deux tartes et au dodo au moi du passé. Bien sûr les TSA n’expliquent pas tout et ne justifient pas. Mais je me demande si c’est lié. Parce que dit comme ça être un simp c’est être dans le spectre…

Et donc tous les relous le seraient. En tout cas heureusement ça a évolué parce que ça devenait invivable. Carton rouge pour le joueur français.

V) Diagnostiqué dyspraxique. Un mauvais ou bon diagnostic? Quelques éléments de réponses.

Maraiste est un très bon gardien de but. Moi pas.

Alors ceci expliquerait ma gestuelle étrange et mes mouvements déroutants au chanbara. Je pense que beaucoup d’entre vous ont remarqué que je n’ai pas une gestuelle commune.

Et cela s’explique que j’ai été diagnostiqué dyspraxique époque lycée. J’ai une écriture dégueulasse et surtout tu me demandes d’imiter les geste… C’est pas fameux. Pourtant je comprends toute la théorie. Je ne serai jamais mage bleu hélas… Mon cerveau marche trop vite et du coup ça fait que je n’arrive pas a faire ce qui se passe entre deux.

C’est pour ça que je peux reproduire des erreurs de débutant sans faire exprès même avec la meilleure concentration du monde. Ça me rappelle le mono de ski qui m’engueulait comme la dernière des merdes parce que j’ai 0 coordination. Et qui disait que je faisais ma racaille et que j’écoutais pas… Grave erreur. C’est juste que je n’arrive pas a me coordonner et ce malgré une bonne condition sportive. Mais bon, on ne peut pas changer les cons. Ski moment comme qui dirait.

 Bref en tout cas, on tient une piste solide qui soit liée a la fois aux TSA et a la dyspraxie. Y’a moyen que j’ai les deux.

VI)Anecdotes en vrac / « est ce que tu ne serais pas… AUTISTE? »

Un poing. AUTISTE. Oh wait.

-Apres mon service civique je devais rendre du matériel. L’adresse avait changé donc c’était galère de trouver la nouvelle adresse. Je demandais à un monsieur ou se trouvait le bureau… Il m’a dit « vu comment vous êtes, est ce une association pour aider les handicapés ? ». Super sympa.

-Prendre les commandes au resto c’était une purge. Fallait que quelqu’un le fasse pour moi a une époque. Maintenant je pourrais presque rigoler avec le serveur ou la serveuse. « Ramenez de la bonne eau du robinet cuvée 2022 de Meaux  » (cimer Sam qui l’a fait en premier)

-« Arrête de raconter ta vie ». Exercice entretien d’embauche et où je voulais toujours tout expliquer et détailler. Sauf que toute ma vie on m’a dit de développer à l’école. Trop prendre tout au pied de la lettre?

Conclusion: s’adapter, laisser le temps faire. N’arrêtez jamais d’apprendre.

Ne jamais abandonner. Jamais, soyez un protagoniste shonen.

En faisant cette rétrospective je me rends compte d’une chose, c’est que tsa ou pas, cela demande énormément d’efforts et d’années pour être ce que je suis la. Et cela ne s’est pas fait en un jour.

Si vous êtes dans le spectre autistique n’ayez crainte, vous pouvez évoluer petit à petit et réussir à passer certains moments qui peuvent être particulièrement désagréables…

Si vous ne l’êtes pas, sachez que tout le monde peut évoluer et ne pas être figé et être toute sa vie « le mec timide et bizarre ». C’est usant d’être figé à une étiquette… Laissez les gens progresser a leur rythme. Et n’hésitez pas à soutenir les personnes qui font au maximum!

1 an de chanbara: bilan rapide.

Mon mail pour intégrer le club. Jamais j’aurais parié faire partie des meubles.

Aujourd’hui ça fait 1 an pile que j’ai envoyé mon mail de prise d’information pour le club de Kendo de Meaux. Et beaucoup de choses ont changé depuis… Petit liste de savoir où j’en suis. J’en ai fait quelques articles, n’hésitez pas à aller les voir!

-Et dire que j’ai failli abandonner car trop de barouf et que je me sentais isolé. Le genre de truc qui me fait super mal… Et qui me fait pas envie. Mais toute l’équipe a été très ouverte et a fait au mieux pour m’intégrer. Je leur suis redevable pour toujours rien que pour ça.

-Du mutisme à l’intégration des nouveaux venus. Jamais on aurait pensé que je participe aux événements pour présenter le club il y a un an. Et pourtant, je le referais avec grand joie.

-Premier arrivé, premier parti. Je restais jamais vraiment longtemps après l’entrainement… Maintenant je prends plus de temps pour discuter. Bon sauf après certaines journées crevantes, mais il y a de l’évolution.

-D’un style peu académique… A un style peu académique. Mais bon, on va faire au mieux améliorer cela.

Et la suite? Toujours s’améliorer et s’investir pour les 45 ans du club, c’est pas rien. Rendre hommage, faire au mieux, et prouver qu’un « nullard » (c’est pas moi qui le dit hein) peut engranger des progrès et avoir un sport où il s’épanouit. Impossible d’imaginer l’intello nul en sport ne serait ce que passer ceinture jaune n’est ce pas. Et là l’idée c’est de progresser et promouvoir le club… Une sorte d’Eyeshield 21 un peu, du gars qui parait être là faire de la figuration, mais une fois le casque enfilé, un vrai acharné qui fait le maximum.

Et je peux voir la qualité de l’enseignement. J’en ai fait des essais clubs depuis le début de l’année scolaire pour faire un autre art martial en annexe, et je vois qu’ici, l’humain est privilégié. On peut avoir l’esprit compet’ oui, mais pas au détriment des plus fragiles. Ce que j’ai pu voir… S’adapter, et transmettre la passion.

En tout cas notre club a de belles années, et je suis fier de faire partie de cette histoire et de l’écrire avec toute cette superbe équipe.

Et rentrer comme ça du sport ça va durer tous les mardis et jeudis.

10 ans après le lycée et l’entrée à la fac, quelles différences? Petite liste.

Je vous assure que c’est la même personne.

Article du soir pour faire un petit récapitulatif 10 ans après avoir quitté le lycée… Et 10 ans après être rentré à la fac. Autant dire qu’il y a eu du chemin, et beaucoup de boulot tout de même. Ce n’est pas encore terminé. Vous allez en voir des photos dossier avant après. Il ne faut pas avoir peur. A l’aube de mes 30 ans, un récapitulatif est nécessaire!

On va faire ça sous forme de liste, ce que j’étais et ce que je suis là. Peut être un article pour lier les deux pour l’évolution? Parce que je suis pas passé de ce que je suis là en 3 jours. Plutôt en 10 ans ouais. Sachant qu’il y a eu des vagues!

Avant: l’introverti et le loser ultime, la confiance au néant. « Un 0 tout »

Seul truc que j’ai gardé, mon amour pour les manches pas mises.

Le titre est tapageur mais réel, commençons!

-J’étais INCAPABLE de parler aux gens si on ne venait pas vers moi. Hormis à la Japan Expo. Et si tu n’es pas fan de jeu vidéo ou d’anime, incapable de discuter. Super. Et encore, c’est pas dit que j’étais forcément agréable. J’avais aucun intérêt de discuter si c’était pas mon domaine.

-Une forme physique dégueulasse pour mon âge, cimer les cours d’EPS qui motivent pas. Un gros regret rattrapé ensuite. Et encore, j’étais content de plus avoir de sport obligatoire. Club de sport? Jamais, si c’est pour se faire martyriser…

-Tu me disais que j’étais autiste ou que j’avais des soucis d’audition, je pense que je t’en aurais collé une. Belle ironie quand on y pense.

-J’étais MALADROIT de ouf avec le sexe opposé. Peut être encore un peu là, bien sûr, pas de remarques bizarres ou de TU FAIS QUOI DANS LA VIE :3, mais j’étais loin d’être un gentleman ou quelqu’un de fréquentable… Mais bon, quand t’as 0 sociabilité… Faut dire j’étais HET. Belle blague à ce jour ça aussi. Je m’excuse auprès de toutes les personnes que j’ai pu blesser. « Le vilain Stalker », si tu me lis, t’avais plutôt raison.

-Tu te marres dans la rue? Tu me regardes? Ok tu es forcément en train de te foutre de ma gueule. Faut dire le passé d’harcelé n’aide pas, mais c’est pas une vie tout de même.

-Tu me parles? Tu as pitié de moi. Je te parle et tu me parles mal? C’est forcément ma faute. J’étais pas mal dédaigneux dans mon ton quand la personne me disait rien… C’est pas très sympa non plus. Et je m’étonnais être tout seul après…

-Mon sens de l’humour inexistant aussi, je prenais tout mal ou dans le mauvais sens du terme. Conséquence de ce qui s’est passé ci dessus mais ça gave. RIP les vannes à la base de All for One et sa calvasse.

-Je me sentais mais affreux de OUF. 1/10 et encore, y’a pas grand chose qui sauve… Ne parlons pas de Bruno, enfin, de mes sapes et de mon swag inexistant, pas les thunes, fallait s’acheter des jeux avant tout. Horrible patchwork.

-LE VIRULENT. Ca je le montrais pas en public, mais j’étais très voire trop colérique voire incontrolable, le Broly du terter. Mais c’était chiant quand même…

La seule chose qui n’a pas changé, ce sont les bros que j’ai là qui sont encore là aujourd’hui. Merci encore à vous d’avoir permis cette évolution. Et la « détermination » à changer et à sortir de ma condition. Jamais j’aurais parié être ce que je suis là en sortant du lycée. Mais genre, jamais! Sur ce, transition sur mon évolution. J’ai peut être un regard pessimiste sur mon passé, mais peut être c’est mieux ainsi ne plus reproduire les erreurs?

Aujourd’hui: l’esprit shonen qui m’anime. Et jusqu’à ce que je ne l’ai plus.

Putain ce style emo mal branlé. Contre un vrai personnage emo, Akechi tu sens la vanille.

-Toujours sacrément introverti mais je suis capable de rebondir sur ce qu’on me dit. Avant ça se finissait sur « oui ça va ». Et ça sent les frites… Tristesse. Bon y’a toujours des moments plus calmes mais naturels.

-Un coffre physique jamais aussi haut qu’à ce jour et ce n’est pas fini. J’ai fait 7h de sport cette semaine et je suis encore en pleine forme. Alors qu’avant c’était 4 jours de courbatures après 2h de sport. On sent la différence… Aussi, enfin j’ai trouvé un club où rester sur le long terme.

-Je suis désormais reconnu comme personne qui a des troubles du spectre autistique et malentendant. Il était temps après toutes ces années pour enfin me comprendre. Ce n’est pas un mal de faire répéter ou avoir du mal socialement… Dans certaines situations. Pour les nouvelles personnes venues n’hésitez pas à aller voir mes articles!

-Je peux parler à tout le monde sans passer pour un gars en manque ou un mec bizarre. Bon parfois j’ai du mal mais… Je fais au mieux m’améliorer et ne pas reproduire les erreurs du passé.

-Ca rigole, ça se marre dans la rue, ok cool. C’est parce que ma tenue d’emo pour chopper des cracottes vous plait pas? Dommage.

-Tant que la blague est drôle tu peux me vanner autant que tu veux. Tant que la vanne est drôle bien sûr, je n’accepte pas la méchanceté gratuite! L’humour « sarcastique » de certaines personnes n’est pas une excuse d’être un piètre être humain.

-Beaucoup plus de self control. Bon des fois quand ça part ça part, mais de manière plus honnête et moins cachée. Pas de passivité aggressive cachée.

-Tu me parles? Je te parle. Tranquille, ça va, y’a rien de mal à ça. Pourquoi ça n’irait pas?

-Et si je suis isolé, bah je profite pour observer. J’ai toujours eu un peu de mal à m’intégrer mais bon, laissons le temps faire les choses aussi.

-Et pour le style/l’apparence, ça va mieux. Surtout niveau sapes ça m’aide tellement à me sentir bien! L’impression d’être moi même. On me repère de loin si je puis dire, avant… Banal et mal branlé. J’ai toujours du mal avec mon visage et certaines parties mais ça ira mieux, je l’espère, avec le temps.

Et bah ça en fait des points d’amélioration. Grâce à des proches bénéfiques et un esprit de vouloir s’améliorer tous les jours, j’ai pu en arriver là, alors que j’étais hyper négatif. Comment j’ai pu être positif? Je saurais pas trop dire, mais la vie m’a mis des claques et ça apprend l’humilité. Et voir les choses avec plus de recul et se dire… Que ça va, y’a pire.

En tout cas j’espère que ce petit article rapide vous aura plus, et puisse vous donner de la motivation à évoluer/changer si vous êtes dans cet esprit d’amélioration!

Les TSA/Syndrome d’Asperger: suite et diagnostic.

3 semaines après mon diagnostic officiel être dans les TSA (trouble du spectre autistique), et de l’anxiété élevée, petite heure de faire un bilan rapide de comment je m’en suis sorti pour l’avoir. J’ai un peu speedrun le processus comme qui dirait, diagnostiqué en moins d’un an, malgré une forte suspicion tout au long de ma vie (malgré le déni majeur de certaines personnes). On va faire un petit rappel des faits, et comment j’ai pu avoir mon diagnostic. Et comment je me sens. Je ne dirais aucun nom de spécialiste, mais je peux partager en message privé bien évidemment.

Peut être il y aura une suite, avec toutes les remarques qui me gavent à ce sujet. Du type « on est tous un peu stressé hein » « oh c’est bon l’autisme on l’est tous un peu » « tkt on t’aime même si tu as 0 empathie! » (mdr c’est tout l’inverse presque) mais j’y viendrai.

I)Les traits autistiques que je possède. C’est flagrant.

Mettre son kimono sous ses fringues, un point Autiste (non).

Aller, un petit tour des traits qui pourrait correspondre aux TSA.

-Hypersensibilité à certaines choses, notamment les odeurs où je peux avoir la nausée facilement. Ouais sortir le hachis du frigo, je vous jure je peux en vomir. Ou le barouf, alors que j’entends 20% que la moyenne.

-Mutisme. Ouais avant un moment on me parlait pas, je parlais pas aux gens, cf mes années lycées (les deux premières) où si on me calculait pas, je calculais pas. Je vais pas faire un « c’est la faute des autres, nous vivons dans une saucisse », mais si j’avais su le diag avant, ça aurait pu beaucoup m’aider et pas culpabiliser.

-Etre très très focus sur certains intérêts précis. King of Fighters ou Fire Emblem je pourrais en faire un exposé. J’en ai un cargo d’anecdotes sur ces jeux. C’est une bonne chose. Les intérêts en solitaire aussi. Hormis le Chanbara, j’ai quasi que des intérêts où on peut faire en solo (et à deux aussi).

-Remarquer tous les détails, plus que l’ensemble. Typiquement tu fais tomber la tête au pif? Je le remarque. L’observation c’est mon délire, le mindgame ça aide pour les jeux de bagarre.

-Mais manque de pot j’ai une habilité 0, enfin, j’ai une posture « déroutante » si je puis dire. Quelque soit le sport. Et je le fais pas exprès! Au début on pensait que c’était de la dyspraxie (sans doute), mais je pense que tout est lié, la gestuelle bizarre et même après 100 essais, toujours une execution foireuse. Sauf pour les jeux de combat. Je suis très fort en quart de cercle.

-Moins là, mais avant je prenais tout au premier degré et très personnellement. Bon avoir été harcelé n’a pas aidé, mais je prenais masse de choses mal. Et je peux prendre à coeur là, j’aime pas contrarier.

-Avoir un plan pour toutes les situations. Ouais, ça c’est le truc qui gave les gens quand je leur dis « on fait quoi »? Je vous avoue que si j’ai pas de plan je commence à me sentir mal. Enfin, j’aime bien avoir des itinéraires. Sauf perdu au milieu de nulle part, là se perdre c’est swag.

Voilà en gros, ça fait déjà pas mal. Après les TSA c’est pas en mode « très autiste » ou « un peu autiste », c’est plutôt par statistiques. Tu peux être giga focus sur des sujets, mais être ultra social et bavard.

Sur ce le processus pour avoir un diagnostic officiel. Attention, ça va (pas) vite.

II)Les étapes du diagnostic.

Allégorie: moi avec la hache pour avoir mon rendez vous quand les spécialistes sont en T Pose.

Je l’avais expliqué dans mon premier article, mais j’ai du voir une psychologue spécialisée dans les TSA pour faire un premier bilan, donc savoir si déjà je rentrais dans le spectre. Et visiblement mes résultats attestaient que j’étais dans le spectre de manière évidente. Avec une intelligence supérieure (QI DE 143!!! OH LA VACHE LE QI DE MALADE!). Nan plus sérieusement, y’a certains points où justement j’étais en dessous de la moyenne, quand on me « sort de mes habitudes ».

Après cette série de tests, direction le psychiatre avec le dossier rempli par la famille, un proche et la psy, pour se rendre compte de la chose. Prenez un rendez vous dès que possible, celui que j’ai vu c’est pas avant 2024 désormais… C’est long, très long. Pour un diagnostic qui peut changer votre vision des choses.

Bien sûr, ce que je vous recommande en amont, c’est être sûr que vous soyez dans le spectre. Pour éviter que vous perdiez de l’argent et du temps. C’est cher ces rendez vous (j’ai du payer un nombre à 4 chiffres pour le tout, en dessous de 1500 ceci dit). C’est pas juste être « un peu timide » « un peu stressé ». Je préfère vous prévenir d’avance. Je commence à remarquer certains traits ceci dit à force d’observer. Le 3eme oeil.

En gros: tests psys chez une psychologue spécialisée, et rendez vous chez un psychiatre spécialisé. Mais c’est long.

Sur ce, comment je me sens avec le diagnostic? Et quelques réactions que j’ai eu au passage.

III)Ma réaction au diagostic. Et les réactions d’autrui.

Un peu le niveau 1-1 d’une nouvelle vie.

Pendant la première journée je vous avoue j’étais un peu secoué, avoir un nom sur ce qu’on a ça aide énormément à pouvoir avancer, et moins culpabiliser. J’en avais un peu ras le cul que je me sente mal par rapport à être « en retrait » ou qu’on me fasse des reproches du type « sociabilise ». Vous êtes marrants vous, moi je suis bon qu’en quarts de cercles.

Ceci étant, ce n’est pas une raison pour être un sac à merde avec les gens, bien au contraire. C’est chercher à m’améliorer, être agréable, faire au mieux pour les autres. Et pas chercher d’excuses en mode « ah je suis un gros crado avec la gente féminine? C’est normal, je suis autiste! (??????). Bref, au final, ça ne change pas ma personnalité.

Et les réactions? Les meilleures sont les personnes qui me disent « ça ne change rien » « je comprends mieux ton comportement », c’est un soutien que j’apprécie beaucoup et que je sens très honnête et humain. Ouais je vais pas devenir un autre type quoi. Mais y’en a d’autres qui m’agacent.

Du type « woah félicitations <33333 ». Ouais, mais de quoi? J’ai envie de te dire, si tu débarques juste pour ça alors que t’étais pas là avant, je vois pas l’intérêt. Inutile de te rapprocher de moi pour te sentir bonne conscience. J’ai pas envie d’être « l’ami autiste » voyez vous. Aussi dégoûtant que les personnes qui se sent trop anti racistes et pro lgbt car « j’ai une amie trans » « mon meilleur ami est tchadien, donc plus noir qu’un arabe, je suis pas raciste! » (bon ça si vous avez la ref vous êtes vieux).

Le semi déni c’est pas ouf aussi, en mode « ah c’est la faute de la saucisse, tu étais pas comme ça avant ». Bah oui, mais genre en 1 mois ou 2 de scolarité pourrie, ça va pas définir toute ta vie non? Je me demande si certains instits avaient pas raison quand ils me pensaient AUTISTE. Ca aurait eu le mérite qu’on plonge un peu plus loin cela… Dommage.

Et après 3 semaines, bah ça a rien changé à ma vie. Juste l’anxiété élevée ça gave un peu et faudrait que je consulte pour voir si j’ai pas d’astuces remédier à cela. On verra cela j’en parlerais.

Conclusion: un changement décisif, mais pas un plot twist.

Je mène une croisade contre l’hypocrisie.

Alors bien sûr avoir un nom sur ce qu’on a aide à s’améliorer et à mieux se comprendre c’est certain. Mais est ce que ça change ma vie du type « woah, je suis une autre personne »? Pas du tout. Bien au contraire je reste la même personne, mais peut être quelques petites choses pour m’adapter, ça peut m’aider grandement. Je suis pas un paria de la société en sachant cela, on peut très bien avoir des tsa et vivre une vie « normale ». Et en ce moment la vie est belle pour moi c’est une bonne chose.

Si certaines personnes se reconnaissent n’hésitez pas à venir me voir pour que je puisse aller plus en détails sur certains points, j’espère que ça pourra vous aider. Et écrire cet article un peu personnel m’aide pas mal à me sentir bien aussi.

En tout cas je tiens à remercier mon professeur de chanbara Michel B de m’avoir dirigé vers un diagnostic. Et dire que je voulais partir du premier cours car je me sentais absolument pas à l’aise. Décidément, ma volonté persistante m’aura aidé toute ma vie, et ça, c’est pas un diagnostic qui changera cela.

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